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A Verny
13,77 km et 95 m de dénivelé positif
Choix et GPS : Alain Ge
Photos & commentaires: Serge
12 participants
Randonnée historique mais pas que, autour de Verny
En ce jeudi 17 octobre nous sommes 12 à profiter de cette douceur et de ce ciel clément pour randonner ou patauger, c'est comme on l'entend autour de Verny.
Nous covoiturons au départ du parking du Match pour nous rendre au stade de football de Verny. Grosse déception pour Marc, pas un seul joueur sur le terrain, juste quelques vaches qui broutent paisiblement au fond du parc.
Nous attaquons donc par un sentier encombré de ronces et de troncs d'arbres en direction du fort de Verny.
Au bout d'un kilomètre et quelques égratignures aux jambes nous arrivons en vue des premières défenses.
Ce fort nommé fort Wagner fut construit entre 1904 et 1910 par l'occupant allemand pour protéger la vallée de la Seille et fait partie de la deuxième ceinture fortifiée de Metz.
Il est composé de 7 bâtiments repartis sur 47 hectares et reliés entre eux par 1,5 km de souterrains.
Il a bénéficié des dernières innovations tant sur le plan de l'armement que des commodités de vie.
Après 1918 il sera livré à l'armée française sans combat.
Nous empruntons le circuit de visite extérieur entre forêt et batteries cuirassées de canons ou d'obusiers, de positions bétonnées d'infanterie, de coffres de flanquement des fossés le tout avec les explications très instructives de Jean Marc grand spécialiste en la matière.
Arrivés au terme de notre circuit fort instructif, nous continuons notre chemin à travers la forêt de l'Amenée puis prenons le chemin à travers champs en direction de Coin lès Cuvry.
Par ces temps pluvieux les chemins, les champs sont gorgés d'eau, boueux et défoncés par les engins agricoles.
Nous avançons tant bien que mal sur ces terrains glissants en gardant le sourire et décidons au milieu de nulle part d'un arrêt pour nous reposer et nous ressourcer. Agnès nous offre ses chocolats ramenés d'Espagne, Françoise ses pains d'épices et Mauricette ses pâtes de fruits.
Après ce moment de détente nous repartons à l'aventure à travers un champ marécageux et prenons un chemin qui se transforme rapidement en un ruisseau.
C'est avec bienveillance et diligence que Jean Marc et Jean Pierre nous ouvrent un passage entre les barbelés pour que nous puissions traverser un parc plus praticable sous le regard inquiet des bovins.
Nous rejoignons enfin la route de Coin lès Cuvry que nous parcourons sur quelques centaines de mètres pas trop rassurés par le passage de tracteurs agricoles et leur grosses remorques chargées des dernières récoltes.
Nous repartons en direction de Verny par un chemin oh combien praticable qui longe un immense champ de maïs.
Martine et Mauricette veulent se comparer à la hauteur des tiges mais n'arrivent qu'à la moitié.
Plus nous avançons plus l'eau devient omniprésente et plus le chemin est glissant et nos chaussures lourdes.
Mais malgré ces paysages mornes et gris, quelques couleurs automnales et fusains en fleur viennent égayer notre balade.
Nous arrivons finalement sur une berge au milieu de champs inondés de part et d'autre et nous arrêtons sur un petit pont surplombant la Seille pour la photo souvenir sur un fond de soleil couchant.
Enfin nous apercevons au loin les toits des premières maisons de Verny où nous admirons la belle composition fleurie qui orne l'entrée du village.
Encore faut-il traverser le village pour revenir au stade rempli de jeunes joueurs de foot au grand bonheur d'Alain Gu qui se remémore ses jeunes années et échange quelques ballons avec eux.
Arrivés à nos voitures, Patricia nous offre une boisson rafraichissante agrémentée d'une collation pour son anniversaire.
Et c'est ensemble que nous levons notre verres et souhaitons un joyeux anniversaire.
C'est ainsi que se termine cette randonnée fort intéressante mais également fort humide de 13,77km.
Ne jetons pas la pierre à notre guide, il n'en pouvait être autrement avec ces pluies incessantes, tout est relatif et n'a rien de comparable avec ce que vivent les habitants du sud de la France, la Seille est toujours dans son lit.
Le mot de la fin revient à Jean Pierre qui disait
"A Verny nous n'étions pas vernis "
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