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A Bouxières sous Froidmont
10,20 km et 151 m de dénivelé positif
Choix : Bernard C
GPS, Photos et Commentaire : Serge
21 participants
Randonnée historique dans les bois de Bouxières sous Froidmont
En ce mardi 7 mai, Alain Ge, notre guide et ancien professeur de maths révise ses formules de cinématique pour participer au Nancy-Metz auquel il va participer demain. Combien de temps mettra t il pour parcourir les 63 km? De toute façon il ira au bout.
C'est donc notre collègue Bernard C qui nous a organisé un circuit historique de 10,20 km sur les hauteurs de Bouxières sous Froidmont.
Avant de partir, Anne Marie J nous donne des nouvelles rassurantes de notre président Henri.
Le départ est donné sur le parking de la chapelle. Une partie du groupe pose sur fond de champ de colza toujours en fleurs sur ces hauteurs.
Le ciel est menaçant mais la bonne humeur est de mise à l'image d'Yves tout sourire.
Nous empruntons le GR5 en direction du Grauer Bär, un imposant casernement allemand construit en 1915, "debout pour 1000 ans" comme gravé sur la façade par les occupants de l'époque.
L entrée se fait par la tranchée de liaison récemment restaurée comme l'explique Bernard, Marie Annick s'y aventure prudemment.
Cet ouvrage pouvait contenir une demie compagnie qui dormait dans des hamacs. S'en suit un second bâtiment tout aussi imposant, L'hôpital militaire construit en 1916.
Ces bâtiments et d autres sont restaurés et entretenus par une équipe de bénévoles passionnés d histoire et soutenus par les élus locaux.
Forts de toutes ces explications de Bernard nous reprenons le GR5 en direction de la crête. Une partie du groupe pose séparément, les femmes puis les hommes au pied d un arbre remarquable.
Du haut de la crête venteuse s'offre à nous d' un côté la vallée de la Moselle avec ses sablières et la ligne TGV, de l'autre les petits villages mosellans et au loin Metz et ses environs.
Moment attendu, nous goûtons aux nounours en guimauve de Gilles et aux pâtes de fruits de Mauricette, à l 'abri du vent.
Nous redescendons pour nous engouffrer dans la forêt où poussent les orchidées mâles et des champignons que Brigitte se hâte de cueillir.
Arrivés au point de retour c'est au tour de Jacqueline de nous offrir ses chocolats que Marie Annick et Danièle se disputent.
C'est rassasiés que nous remontons sur la crête où fleurissent encore quelques anémones pulsatiles.
Arrivés à la frontière de 1870 il fallait choisir notre camp, un garde frontière d'origine mosellane, Alain Gu, juché sur une borne frontière nous dirige côté allemand !
Au loin l orage gronde et la pluie menace, nous hâtons notre pas et redescendons au plus court. Mais arrivés à la carrière de Bouxières la pluie nous rattrape; nous ne prenons plus le temps d admirer les cytises en fleurs et nous nous dépêchons de poser pour la photo de groupe sous la frondaison avant de nous engouffrer dans nos véhicules.
Cette journée fût une belle découverte enrichissante de notre patrimoine historique trop peu connu et c'est en remerciant Bernard C pour son dévouement et son implication que les 21 participants se quittent en ayant une pensée pour Henri.
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