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A Pont Netto3
Six courageux étaient au départ pour cette rando proposée par Francis et qui devait par Puvenelle
nous conduire à la ferme St-Pierre avec redescente par le chemin parallèle à la route de la côte.
Un rayon de soleil nous incita à ne pas renoncer malgré l'alerte météo...hélas, ça n'a pas duré
A peine démarrés les conditions se détériorent très vite...
La renonciation
Il pleuvait. On était déçu de la défaite
Pour la première fois le FREP baissait la tête.
Sombre jour pour !e marcheur qui revenait lentement,
Laissant derrière lui le chemin dégoulinant.
Il grêlait. L'âpre bourrasque fondait en avalanche.
Après la rafale franche, une autre rafale franche.
On ne reconnaissait plus le chef ni sa pélerine
Au départ un groupe vaillant, et maintenant un troupeau.
On ne distinguait plus leur triste mine
Il pleuvait. Les habits trempés prenaient l'eau jusqu'à la peauGrêlons, grosses gouttes, feuilles, mêlés aux bourrasques
Pleuvaient ; les randonneurs, surpris d'être tremblants,
Marchaient pensifs, l'eau dégoulinant dans leurs chemises
Il pleuvait, il pleuvait toujours ! La froide bise
Sifflait dans les rues de Maidières en ces lieux connus,
On n'avait plus qu'à retourner d'où nous étions venus.Heureusement, Evelyne qui avait tout prévu pour 17 heures nous accueille avec un peu d'avance
et après nous être débarrassés de nos oripeaux trempés, le vin chaud et les gâteaux qu'elle nous offre
sont les bienvenus.
Fin de la tragi-comédie
Tags : pont, netto3, suivre
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Commentaires
2danaubVendredi 6 Janvier 2012 à 19:27Mais oui "Toujours le même", tu as presque gagné, c'est une parodie de la Retraite de Russie de V.Hugo...on voit que tu as bien suivi à l'école...mais le courage, c'eût été d'être présent, tu aurais pu juger de la violence de la tempête et des rafales de grêlons devant le cimetière de Maidières. Au coin du feu, bien au chaud on ne se rend pas compte.
Bonnes vacances quand même... si tu arrives à la station, ça ne semble pas évident.
3moniquemMardi 10 Janvier 2012 à 11:27Chapeau Daniel pour ta poésie sur la renonciation. Tu l'as formidablement adaptée aux marcheurs. Bravo! L'instit.
4m.odileMercredi 11 Janvier 2012 à 09:43
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les six compéres savaient dès le départ qu'Eveline avait préparé quelques gâteries et ce fut le pretexte pour abandonner la marche au premier pipi de chat et à la moindre brise .pas très courageux quand le chef n'est pas là.a part cela ,le chef regrette de n'avoir pas eu la chance de gouter les"delicieuses patisseries" d'Eveline.
quant àa la poésie de Daniel c'est presque "les soldats de l'an 2 "