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Choix de l'itinéraire et relevé GPS: Alain Ge
Peu de pluie. Passage au gouffre de la Grimo-Santé et sur le Site préhistorique de Saint-Jacques avec ses jardins en terrasse, le prieuré de Heymonrupt et un abri sous roche (voir la pièce jointe).
Pas de photos.
Texte envoyé par Alain Ge
Rando culturelle de Saint Jean
Annexe 1 : Les Sources Saint Jacques et le Site préhistorique de Saint Jacques
Les sources furent aménagées au cours de la première guerre mondiale (on est à 7 km de la Croix des Carmes du Bois-le-Prêtre ; le front était tout proche).
Les premiers hommes se sont installés dans la forêt de Saint Jacques au temps de la préhistoire. Ils utilisaient l’éperon naturel découpé par deux vallées et l’avaient transformé en une enceinte fortifiée, grâce à un fossé ou vallum (point G) qui protégeait les arrières. Ce vallum devait être beaucoup plus important (5 mètres de hauteur) qu’actuellement pour permettre une défense efficace. De plus, les sources qui coulent au pied de la colline ont attiré les premiers hommes.
Annexe 2 : Les Jardins en Terrasse et le prieuré de Heymonrupt
Au-dessus des sources, nos ancêtres avaient aménagé des jardins en terrasse, encore bien visibles actuellement.
Le prieuré de Heymonrupt : Les Romains avaient bâti un grand axe de circulation de Lyon vers Trèves qui passait tout près de là, à Scarpone (Dieulouard). Cet itinéraire était emprunté par une foule de pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle. Ceux qui n’allaient pas à Compostelle s’arrêtaient ici pour prier Saint Jacques et vénérer une statue miraculeuse qui n’existe plus actuellement (mais que j’ai encore vue, il y a environ 50 ans).
Au début du 12e siècle une abbaye a été construite en profitant du site de l’enceinte Celte. Du 12e au 14e siècles, une foire très fréquentée se tenait dans ce vaste carrefour verdoyant. On y venait de tous les villages avoisinants. Le commerce était très florissant. Ces petits centres commerciaux se groupaient autour d’une image vénérée de la Vierge qui était le but du pèlerinage. On imagine difficilement une foire en ce désert perdu dans les bois.
A partir de 1400 le nom gallo-romain de « Heymonrupt » fut remplacé par celui de « Saint Jacques » à cause du pèlerinage et de la statue vénérée.
Au cours de la guerre de Trente ans (1 618 à 1 648), la Lorraine fut ravagée et la foire disparut en 1 708. Tous les ans, une fête annuelle le premier mai (jour de la Saint Jacques) perpétuait les grandes festivités qui avaient lieu au prieuré. Il y a un peu moins d’un siècle les habitants allaient encore danser dans les bois (dont ma grand-mère paternelle). Maintenant, tout est en ruines.
Annexe 3 : Abri sous roche
Il constituait aux temps les plus reculés de notre histoire, les premières habitations de nos ancêtres.
Il possède deux entrées, une à chaque extrémité. A l’intérieur, on y tient facilement debout. Ses dimensions sont environ de 7 mètres sur 3 mètres.
C’est une diaclase qui, très probablement, est le point de départ de la formation de cet abri sous roche. A l’intérieur, le rocher est très friable, ce qui a permis la formation de la cavité (peut-être même des hommes ont-ils contribué à la rendre aussi spacieuse…)
Annexe 4 : Station de pompage (près du château d’eau)
A l’époque gallo-romaine, une route d’importance secondaire suivait le ruisseau de Saint Jacques (que l’on vient d’emprunter), traversait Saint Jean et rejoignait Manonville et Minorville en suivant le ruisseau d’Esche. Des pièces de monnaie romaine ont été découvertes lors de la construction du château d’eau. Trois sources débouchaient dans une cuvette circulaire (de l’autre côté de la route) et formaient un ruisseau souterrain qui allait rejoindre l’Esche (les soldats romains qui partaient en mission lançaient une pièce de monnaie dans cette cuvette naturelle pour s’attirer la faveur des Dieux.
Annexe 5 : Le gouffre de la Grimo-Santé
Profond de 56 mètres, il est l’un des plus profonds de Lorraine. Un énorme rocher à 8 mètres de l’orifice cache la suite de la galerie. Il ne peut être exploré que par des spéléologues confirmés (depuis 1935). L’orifice est en bordure d’un plateau à une altitude de 285 mètres, alors que le ruisseau de Saint Jacques coule à une altitude de 230 mètres. La formation du trou est due à un glissement de terrain entraînant la séparation de deux parois ; par la suite, l’écartement des parois s’est trouvé accentué par l’effondrement de blocs, parfois importants, créant en s’arrêtant quelques mètres plus bas, un réseau de galeries situées à des étages différents et communiquant entre elles par de petits orifices donnant l’impression d’un véritable labyrinthe. Il n’y a aucune action de l’eau : on n’y trouve ni stalactites, ni stalagmites …
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Relevé GPS: Alain Ge
16 participants à la marche et beaucoup plus au pique-nique:
Un anniversaire bien arrosé: celui de Jean-Marc
Photos d'Henri:
Merci Henri pour la mise en images de ce souvenir impérissable et bien trempé.
(excuse pour les commentaires, ils sont en titre de la photo et ne passent pas sur le blog
il aurait fallu les mettre à part du titre: photo1: commentaire, photo2....etc)
Photos d'Alain Gu. (sans commentaire)
Un p'tit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Il avait quelque chose d'un ange...
Le parapluie, Georges BRASSENS
(cliquer pour écouter)
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Itinéraire choisi et relevé au GPS par Alain Ge.
7 participants: Aline D, Anne-Marie J, Annie Z, Françoise et Alain Gu, Gérard C, Alain Ge.
Photos d'Alain GUILLAUME à venir.
Très belle randoà travers la petite suisseLorraine le 22 juin 2017Même si la canicule est présente aujourd'hui, après concertation nous sommes 7 biens décidés de maintenir cette randonnée de 13 km 824 qui est en bonne partie dans les bois.Nous démarrons vers 09 heures au cœur du village de Martincourt, village natal de notre guide « Alain George ». Avec ses grandes maisons et ses grandes prairies, cette localité confirme la grande hétérogénéité de la Petite Suisse pour son paysage enchanteur.Nous empruntons un parcours très varié et vallonné en direction de Rogéville avec un magnifique panorama sur la Petite Suisse Lorraine et sur la vallée de l’Esch. (Photos 1, 2, 3, 4, 5 et 6).La forêt est belle, mais nous réserve quelques obstacles imprévus. (Photos 7, 8, 9 et 10)Très beau circuit avec des belles vues sur ce petit bout de Suisse perdu en pleine Lorraine. (Photos 11, 12, 13, 14 et 15)Nous profitons des gués de l’Esch pour faire deux photos de groupe. (Photos16 et 17)
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Choix de l'itinéraire et relevé GPS: Alain Ge
6 participants: Aline D, Anne-Marie J, Françoise et Alain Gu, Gérard C, Alain Ge.
Photos et commentaire d'Alain Gu
Randonnéesous une forte chaleurNous n’étions que 6 randonneurs, ce jeudi 15 juin à nous retrouver à Arnaville, jolie localité située dans la vallée du Mad. 14 heures sonnant, nous voilà partis à la découverte des ruelles où nous jetons un petit clin d’œil sur l’église Saint-Etienne. Direction Novéant-sur-Moselle par le chemin des Vignes. (Photos 1, 2, 3,4 et 5)Il fait très chaud et nous nous arrêtons tous les 2 kilomètres pour boire. Il ne fallait surtout pas oublier l’eau (Françoise) et la protection solaire (Anne-Marie).(Photos 6, 7, 8,9 et 10)Malgré cette forte chaleur, nous poursuivons notre chemin sur le GR 5 pour rejoindre la croix Saint-Clément située dans une jolie clairière entre Gorze et Ancy. C’est l’endroit d’où le Saint homme, premier évêque de Metz aperçut pour la première fois la ville. Au pied de la croix, la trace de l’empreinte de son genou.(Photos 11, 12, 13, 14 et 15)Nous redescendons vers Dornot, magnifique petit village mosellan avec ses ruelles étroites et son lavoir. Nous en profitons pour nous désaltérer. Ensuite nous prenons un charmant chemin qui nous conduit à travers les vignes pour rejoindre Novéant. (Photos 16, 17, 18, 19, 20, 21 et 22).Le retour se fait par la future voie verte sous un ciel bien gris qui nous accompagne jusqu’à notre point de départ (Photos 23, 24 et 25).
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